Le 24 novembre dernier, des représentants des sociétés d’aide à l’enfance (SAE) des quatre coins de la province se sont rencontrés à l’Assemblée législative de l’Ontario dans le cadre de la Journée de breffage des députés provinciaux annuelle. Pour la première fois, cet événement était tenu en collaboration par l’Association of Native Child and Family Services Agencies of Ontario (ANCFSAO) et l’Association ontarienne des sociétés de l’aide à l’enfance (AOSAE).
La Journée de breffage des députés provinciaux offre aux membres des conseils d’administration et de la haute direction des SAE de l’Ontario une plateforme leur permettant de rencontrer en personne la ministre Tracy MacCharles, les principaux dirigeants du ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse (MSEJ), ainsi que les députés provinciaux pour discuter des enjeux les plus urgents auxquels est confronté le secteur du bien-être de l’enfance en Ontario.
« La Journée de breffage des députés provinciaux offre aux intervenants du secteur du bien-être de l’enfance une occasion de se rassembler à l’unisson pour discuter des principales priorités provinciales avec les représentants élus », a déclaré Mary Ballantyne, chef de la direction de l’AOSAE. « Bien que les SAE rencontrent leurs députés provinciaux respectifs dans leur collectivité, il règne une atmosphère particulière lorsque nous nous rassemblons tous de façon non partisane à l’Assemblée législative pour démontrer à nos représentants élus la façon dont fonctionne le secteur du bien-être de l’enfance, ainsi que les défis que nous devons relever lorsqu’il s’agit d’assurer la sécurité des enfants et de préserver l’unité familiale », a-t-elle ajouté.
« Nous sommes heureux de collaborer avec l’AOSAE au rétablissement de l’autorité pour nos agences membres », a déclaré Steven Vanloffeld, chef de la direction de l’ANCFSAO. « Il reste encore beaucoup de travail à accomplir à tous les paliers de gouvernement pour répondre entièrement aux besoins de notre communauté », a-t-il ajouté.
« Des efforts considérables ont été déployés dans la planification et la mise en œuvre de cette journée », a déclaré Karen Hill, directrice des Services autochtones à l’AOSAE. « Les participants des Premières nations ont parcouru de grandes distances et ont parlé avec leur cœur des besoins de leurs enfants et de leurs familles. Nous espérons que le gouvernement reconnaît ces efforts et qu’il s’efforce concrètement de répondre à ces besoins », a-t-elle ajouté.
Voici les principales priorités de représentation exposées cette année :
- Redonner l’autorité de protection de l’enfance aux communautés autochtones et aux communautés des Premières nations, Métis et Inuits (PNMI). Les représentants d’agences autochtones mandatées pour offrir des services de protection de l’enfance, ainsi d’agences prémandatées, ont exposé leurs priorités de représentation.
- Garantir le financement et le soutien suffisants pour le nouveau système d’information commun provincial, connu sous le nom de Réseau d’information pour la protection de l’enfance (RIPE).
- Garantir le financement suffisant de sorte que les SAE, particulièrement les agences nordiques, puissent continuer de remplir leur mandat de protection de l’enfance.
- Garantir le financement suffisant de sorte que l’ensemble des ressources communautaires, dans des domaines comme la santé mentale des enfants, la santé mentale et le traitement de la toxicomanie des adultes, ainsi que la prévention de la violence familiale, puissent assumer leur rôle en vue de garder les enfants en sécurité dans leur propre foyer.
- Hausser l’âge de protection de sorte que les jeunes soient protégés jusqu’à l’âge de 18 ans. Actuellement, l’Ontario est la seule province où le mandat de protection de l’enfance prévu par la loi se termine à l’âge de 16 ans.
- Modifier la Loi sur les services à l’enfance et à la famille afin d’inclure l’indemnisation des membres du conseil d’administration contre la responsabilité personnelle.
Après la séance de breffage de la matinée, la minière Tracy MacCharles a annoncé à l’Assemblée législative que la hausse de l’âge de protection des jeunes jusqu’à l’âge de 18 ans fait l’objet d’un « intérêt particulier ».