Le 1er novembre 2016, les membres de la Chambre des communes ont voté unanimement en faveur d’une motion visant à agir immédiatement afin d’améliorer les services du bien-être de l’enfance pour les enfants et les familles des Premières nations vivant dans les réserves. La motion, présentée par Charlie Angus, porte-parole du NPD, Affaires autochtones et du Nord, a demandé au gouvernement libéral de se conformer à une décision rendue en janvier par le Tribunal canadien des droits de la personne (TCDP), énonçant que le gouvernement canadien a fait preuve de discrimination envers les enfants et les familles des Premières nations en négligeant d’offrir le même niveau de services du bien‑être de l’enfance sur les réserves que celui offert ailleurs au Canada.
La motion du NPD demandait l’augmentation immédiate du montant de 155 millions $ consacré aux services du bien-être de l’enfance dans les réserves des Premières nations, ainsi que : l’adoption du Principe de Jordan; l’acceptation de se conformer entièrement aux décisions rendues par le TCDP; l’élaboration de documents publics pertinents à la restructuration du système du bien-être de l’enfance et à la mise en œuvre du Principe de Jordan.
L’Association ontarienne des sociétés de l’aide à l’enfance (AOSAE) appuie les recommandations intégrales de la motion et accueille favorablement l’engagement du gouvernement d’offrir des ressources et des soutiens additionnels aux services du bien-être de l’enfance dans les réserves. « Le renforcement des services du bien-être de l’enfance dans les communautés des Premières nations garantira que les enfants et les familles reçoivent le soutien culturellement adapté dont ils ont besoin, où ils en ont le plus besoin – chez eux, dans leurs communautés », a déclaré Karen Hill, directrice des Services autochtones, à l’AOSAE.
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