Cela fait près d’un an que les sociétés d’aide à l’enfance (SAE) de l’Ontario ont concédé leur reconnaissance et ont présenté des excuses concernant le rôle nuisible que le secteur du bien-être de l’enfance a joué dans le passé, et joue toujours, dans la vie des enfants, des familles et des communautés autochtones de l’Ontario. Les SAE ont passé la dernière année à travailler avec les communautés autochtones locales pour renforcer les relations et poursuivre le travail énoncé dans nos neuf engagements à l’égard de la réconciliation. Notre approche insiste sur l’importance que chaque SAE travaille directement avec la communauté autochtone locale, et avec les familles autochtones qu’elle sert, afin de déterminer la façon d’obtenir les meilleurs résultats.
Plus tôt ce mois-ci, l’AOSAE et les SAE ont rencontré des leaders et des Aînés autochtones, ainsi que des membres de communautés autochtones de l’Ontario, pour discuter du travail qui a été accompli au cours de la dernière année, et des prochaines étapes appropriées pour les agences locales. Le thème de l’événement était « Apprendre ensemble pour rapatrier les enfants autochtones ».
À l’événement, l’AOSAE a présenté une mise à jour des progrès relatifs à chaque engagement à l’égard de la réconciliation. Bien que les données ne donnent pas encore le portrait complet, l’une des choses les plus importantes que nous avons apprises est que les SAE n’ont pas identifié correctement les enfants et les familles qu’elles servent. Pour de nombreuses agences, les chiffres réels sont beaucoup plus élevés que ce qu’on croyait à l’origine. Pour la première fois, toutes les SAE de l’Ontario travaillent activement à la réconciliation avec les communautés autochtones. Cependant, nous reconnaissons que les agences sont à des stades différents de leur parcours, certaines étant plus avancées que d’autres.
Plus particulièrement, des partenaires et des leaders autochtones ont parlé aux leaders du bien‑être de l’enfance des traumatismes passés et actuels, ainsi que de certaines situations où des changements ont été constatés et où certains progrès ont été réalisés. Ces histoires illustre la complexité de ce parcours – non seulement les progrès à venir, mais aussi les situations où nous devons faire mieux. Le parcours de la réconciliation n’est pas une voie directe vers une destination finale établie, mais plutôt le parcours d’un humble apprentissage continu.