L’AOSAE applaudit la décision d’aujourd’hui du gouvernement de mettre fin à la pratique controversée d’avertissements de naissance.
« Nous savons que dans la plupart des cas, les avertissements de naissance causent du tort », déclare Nicole Bonnie, chef de la direction de l’Association ontarienne des sociétés d’aide à l’enfance (AOSAE). « Bien que leur intention soit d’assurer la sécurité des enfants, nous reconnaissons qu’ils ont des effets négatifs et des conséquences involontaires sur les enfants et les familles marginalisés, et en particulier sur les Premières nations, les Inuits et les Métis, les Afro-Canadiens noirs, les populations à faible revenu et itinérantes, ainsi que les personnes souffrant de toxicomanie et de santé mentale. »
Les sociétés d’aide à l’enfance de l’Ontario se sont engagées à mettre fin à la pratique d’avertissements de naissance en Ontario, ainsi qu’à collaborer avec le secteur des soins de santé pour élaborer des pratiques, des options et des approches exemplaires visant à engager et appuyer les familles et les parents futurs.
L’OACAS travaille activement avec les leaders du bien-être de l’enfance de l’Ontario pour répondre aux préoccupations concernant les avertissements de naissance depuis la publication de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, qui a recommandé d’éliminer leur utilisation en raison de l’impact disproportionné sur les femmes autochtones. Nous avons été heureux de participer au processus du ministère des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires pour en connaître davantage sur la pratique d’avertissements de naissance en Ontario plus tôt cette année.
« Nous appuyons une approche du bien-être de l’enfance qui se concentre sur la prévention et l’intervention précoce », déclare Mme Bonnie. Notre objectif en tant que système provincial est d’offrir des services qui renforcent les familles, tout en assurant la sécurité et le bien-être des enfants et des jeunes de la province. »