Les recherches* montrent que de vastes réseaux de proches sont directement liés à de meilleurs résultats pour les enfants et les jeunes dans le système du bien-être de l’enfance. Voici 5 raisons pour lesquelles les services du bien-être de l’enfance collaborent de plus en plus avec les membres de la communauté pour assurer la sécurité des enfants et des jeunes

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Les enfants et les jeunes pris en charge par le système du bien-être de l’enfance ont vraiment à cœur les adultes dans leurs réseaux élargis – qu’ils aient ou non un lien de parenté avec eux. Une étude de recherche révèle que les enfants vivant en famille d’accueil sont profondément conscients du pouvoir de ces réseaux – bien plus que les enfants et les jeunes qui ne sont pas pris en charge.
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Les enfants et les jeunes sont plus sûrs et plus heureux lorsque des réseaux de proches élargis sont engagés dans leur vie. Une étude de recherche portant spécifiquement sur les mentors adultes de l’extérieur de la famille nucléaire a révélé qu’ils offrent des avantages de protection uniques. Une recherche montre aussi que les réseaux de proches élargis sont liés à une diminution de l’anxiété, de la consommation de substances et des comportements antisociaux chez les enfants et les jeunes. L’impact protecteur des réseaux de proches élargis a aussi été étudié chez les enfants et les jeunes pris en charge. Les constatations de l’étude montrent que les proches jouent un rôle important dans la réduction de l’impact des mauvais traitements et des traumatismes subis par les enfants et les jeunes lorsqu’ils sont pris en charge pour la première fois.
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Les membres de la communauté qu’un enfant ou un jeune connaît (aussi parfois appelés « kith » en anglais) peuvent être d’excellentes personnes principalement responsables lorsque les enfants et les jeunes ne peuvent pas vivre avec leur famille. Mais les recherches montrent que les actes de soutien occasionnels et informels ont aussi un impact positif puissant sur les enfants et les jeunes qui ne peuvent pas vivre avec leur famille. Une étude de recherche a mesuré les effets du soutien informel comme les visites, les appels téléphoniques et le tutorat pour les enfants et les jeunes pris en charge et, en se fondant sur des résultats positifs, elle revendique un « changement dans les pratiques actuelles du bien-être de l’enfance parce que l’engagement de la famille élargie non gardienne et des proches fictifs (aussi appelés membres de la communauté) n’est pas une priorité dans le domaine. »

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De vastes réseaux de proches améliorent aussi les résultats pour les enfants et les jeunes pris en charge, parce qu’ils offrent un répit inestimable à la personne principalement responsable temporaire de l’enfant, que ce soit un parent d’accueil ou un parent proche qui est intervenu. Nous n’avons pas besoin d’une recherche pour savoir qu’une personne responsable aidée est un meilleur parent. Mais les réseaux de proches qui soutiennent la personne principalement responsable sont aussi liés à la stabilité du placement des enfants et des jeunes. Une étude de recherche montre que lorsque le réseau élargi soutient la personne principalement responsable par des services comme le transport et la garde d’enfants, elle risque moins d’être submergée et de démissionner.
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De vastes réseaux de proches sont forts et très valorisés dans de nombreuses communautés racialisées et ethniques, ainsi que dans les communautés autochtones. Compte tenu de la surreprésentation connue des enfants et des jeunes autochtones et afro-canadiens dans le système du bien-être de l’enfance de l’Ontario, l’Appel à l’action ainsi que les pratiques d’équité raciale d’Une vision une voix : Changer le système du bien-être de l’enfance pour les Afro-Canadiensne ont recommandé de placer les enfants et les jeunes autochtones et noirs dans leurs réseaux de proches au sein de leur communauté.

*Le personnel des SAE a accès à de nombreux articles de revues spécialisées mentionnés dans cet article, grâce à leur abonnement à la base de données de la bibliothèque de l’AOSAE. Veuillez communiquer avec Brynn Clarke pour obtenir plus d’information à ce sujet. La source principale de cet article était : Leon, S. C. et Dickson, D. A. (2019). « The Impact of Kinship Networks on Foster Care Children’s Outcomes. » Family Relations, 68(2), 169‑184. https://doi.org/10.1111/fare.12340