La Semaine de sensibilisation au placement chez une proche et aux soins alternatifs se déroule du 18 au 22 septembre. Au cours de cette semaine, les sociétés d’aide à l’enfance et les agences autochtones pour le bien-être des enfants et des familles célèbrent les membres de la famille et de la communauté qui soutiennent les enfants et les jeunes lorsqu’elles en ont le plus besoin.
Lorsqu’il n’est pas possible pour une enfant ou une jeune de vivre avec la personne principalement responsable d’elle, les services de protection de l’enfance se tournent d’abord vers la famille et la communauté pour trouver des solutions de placement. Les placements chez une proche peuvent concerner des membres de la famille biologique, des membres de communautés culturelles ou des personnes ayant d’autres liens sociaux, affectifs ou communautaires, telles que des enseignantes, des entraîneuses ou des voisines.
Les enfants et les jeunes qui sont soutenues par des personnes qu’elles connaissent se sentent plus en sécurité, plus heureuses et obtiennent de meilleurs résultats à long terme. Donner la priorité aux placements auprès de la famille, des proches, des membres de la communauté et d’autres adultes bienveillantes est un élément essentiel du travail visant à remédier à la surreprésentation et aux disparités des résultats pour les enfants et les jeunes autochtones, noires, racialisées et 2SLGBTQ+. En plaçant les enfants et les jeunes auprès d’une adulte bienveillante avec laquelle elles sont en contact, elles peuvent maintenir des relations qui font partie intégrante de leur bien-être, y compris sur le plan communautaire et culturel, et recevoir des soins qui affirment leur identité. Cliquez ici pour en savoir plus.
Cette année, pendant la Semaine de sensibilisation au placement chez une proche et aux soins alternatifs, l’AOSAE réfléchit aux différents niveaux – identité, relations, organisations, collaborations communautaires et gouvernement – qui influencent le bien-être des enfants et des jeunes, ainsi que des membres de la famille et de la communauté qui les soutiennent et s’occupent d’elles.
Aux côtés des membres, nous demandons à la province de veiller à ce que les proches et les personnes responsables alternatives aient accès aux soutiens et aux services dont elles ont besoin. Nous demandons instamment à l’Ontario de :
- Veiller à ce que les proches et les personnes responsables alternatives reçoivent une aide financière qui réponde à leurs besoins uniques et individualisés. Souvent, les proches ne s’attendent pas à devenir des personnes responsables et, lorsqu’elles le deviennent, elles doivent immédiatement mettre en place des soins pour les enfants et les jeunes et équilibrer les nouvelles dépenses et les dépenses courantes. Nous suggérons de refléter l’aide financière fournie aux familles d’accueil en élargissant le financement de la permanence de l’Ontario afin de fournir un soutien financier équitable, prévisible et continu aux proches et aux personnes responsables alternatives par le biais d’indemnités journalières et/ou de subventions ciblées.
- Améliorer l’accès à des soins communautaires adaptés à la culture et tenant compte des traumatismes. Les domaines d’investissement prioritaires sont la santé, la santé mentale, l’éducation et la garde d’enfants. Nous demandons instamment à l’Ontario d’identifier les possibilités d’adopter une approche intégrée et pangouvernementale pour répondre aux besoins des proches et des personnes responsables alternatives. Il est essentiel qu’elles soient véritablement soutenues dans leurs efforts pour promouvoir la santé, la sécurité et le bien-être des enfants et des jeunes dont elles ont la charge.
- Favoriser l’accès à la justice. Il arrive que les proches et les personnes responsables alternatives aient besoin d’un soutien et de services juridiques dans le cadre de leurs interactions avec le système de protection de l’enfance de l’Ontario. La province doit veiller à ce qu’elles aient accès à des options en dehors de la salle d’audience qui répondent à leurs besoins particuliers, comme la médiation, l’arbitrage et les conférences avec des groupes de familles. Les proches et les personnes responsables alternatives doivent également avoir un accès constant et opportun à des conseils juridiques indépendants et à une représentation pour prendre une décision éclairée sur les options qui s’offrent à elles.
Il est essentiel que la province réduise les obstacles aux soins communautaires par le biais d’investissements accrus afin que les enfants, les jeunes, les familles et les personnes responsables aient accès à des services holistiques et complets qui répondront à leurs besoins uniques et favoriseront leur santé, leur sécurité et leur bien-être.
« l’AOSAE et ses membres sont reconnaissants envers les familles et les membres de la communauté qui soutiennent les enfants et les jeunes lorsqu’elles en ont le plus besoin. Ce n’est pas facile. Nous restons déterminés à collaborer avec l’Ontario pour faire en sorte que les familles, les proches et les personnes responsables alternatives disposent de toute la gamme de soutiens et de services dont elles ont besoin pour promouvoir et préserver la santé, la sécurité et le bien-être des enfants et des jeunes dont elles s’occupent », a déclaré Solomon Owoo, Directeur général par intérim de l’AOSAE.
Pour en savoir plus sur les placements auprès de la famille, des proches, des membres de la communauté et des personnes responsables alternatives, cliquez ici.
Ce document est écrit au féminin avec l’intention d’inclure tous les sexes : transgenres, genres diverses, hommes, et femmes.