Le mois de l’adoption et de la formation à la permanence se déroule en novembre. C’est l’occasion de réfléchir à la permanence pour les enfants, les jeunes, les familles et les communautés de l’Ontario, ainsi qu’aux tendances en matière de protection de l’enfance.
L’objectif principal des agences de protection de l’enfance est de promouvoir la sécurité des enfants et des jeunes au sein de leur famille et de leur communauté. Lorsqu’il n’est pas possible pour les enfants et les jeunes de rester avec leurs principaux fournisseurs de soins, les agences de protection de l’enfance se tournent vers leurs familles et leurs communautés pour planifier les options de placement. Il est essentiel que la planification se fasse en collaboration avec les enfants, les jeunes, les familles et les communautés et qu’elle tienne compte de leur avis. L’identité des jeunes, leur sentiment d’appartenance, leur bien-être général et leurs meilleurs résultats sont soutenus par la continuité des liens. La permanence ne concerne pas seulement le type de placement, mais aussi les liens et les relations qui soutiennent les enfants et les jeunes tout au long de leur vie.
Au cours des cinq dernières années, les données de l’aide sociale à l’enfance sur la prise en charge extrafamiliale montrent :
- La proportion d’enfants et de jeunes placés hors de leur foyer et vivant avec des personnes qu’ils connaissent (services de parenté, soins coutumiers et soins de parenté) est passée de 36 % à 45 %.
- Le nombre d’enfants et de jeunes placés en famille d’accueil a diminué de 42 %.
- Le nombre d’adoptions et d’accords de garde légale n’a cessé de diminuer au cours des cinq dernières années.[i]
Ces tendances s’inscrivent dans le cadre de la refonte des services de protection de l’enfance, de l’accent mis sur la recherche et l’engagement des familles et sur la parenté, des 9 engagements de réconciliation du secteur de la protection de l’enfance, des appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation du Canada, des obligations législatives, notamment la Loi sur les enfants, les jeunes et les familles des Premières nations, des Inuits et des Métis, et des pratiques d’équité raciale « Une vision, une voix ». L’Ontario s’efforce de mettre en place une planification de la permanence qui tienne compte de la culture et qui soit centrée sur les identités dès le départ, et qui tienne compte de l’histoire et des conséquences du colonialisme, des préjugés systémiques et du racisme. Cliquez ici pour obtenir une image plus complète des données sur le placement extrafamilial en Ontario et des tendances du secteur.
Bien que le nombre total d’adoptions en Ontario soit en baisse, les enfants et les jeunes continuent d’être adoptés par des membres de leur famille ou d’autres personnes qu’ils connaissent, ou lorsque ces options ne sont pas disponibles, par le biais d’un processus d’appariement avec des candidats à l’adoption. L’Ontario recrute de nouveaux soignants et parents adoptifs diversifiés afin de refléter les besoins des enfants et des jeunes, y compris les considérations ethniques, raciales, culturelles, religieuses et identitaires. Les enfants et les jeunes qui nécessitent une procédure d’appariement sont souvent plus âgés, font partie d’une fratrie, ont subi des traumatismes et peuvent avoir des besoins complexes. Les parents adoptifs, par leur ouverture d’esprit, peuvent faciliter le maintien des liens avec les familles et les communautés d’origine.
Pour en savoir plus sur la manière dont le ministère des enfants, des communautés et des services sociaux, par le biais de la refonte des services de protection de l’enfance, donne la priorité à la stabilité et à la permanence pour les enfants et les jeunes de toute la province, cliquez ici. Pour en savoir plus sur la procédure d’adoption en Ontario, consultez le Service centralisé d’accueil des demandes d’adoption du Conseil d’adoption de l’Ontario à l’adresse suivante : www.adoption.on.ca.
[i] Données tirées du rapport complémentaire sur les paiements de transfert pour la protection de l’enfance pour le quatrième trimestre 2022-2023 de 38 agences de protection de l’enfance non autochtones. À noter: Ces données n’incluent pas celles des agences autochtones pour le bien-être de l’enfant et de la famille, car il n’existe pas d’accord de principe de PCAP®. Il convient toutefois de noter que les résultats agrégés des agences non autochtones incluent les enfants et les jeunes des Premières Nations, comme le prévoient les accords du Ministère des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires (MSESC).
Ce document est écrit au féminin avec l’intention d’inclure tous les sexes : transgenres, genres diverses, hommes, et femmes.