Julia L. Jamieson, directrice des Services holistiques des Premières Nations, des Métis et des Inuits à l’Association ontarienne des sociétés d’aide à l’enfance, fait le point sur le Mois national de l’histoire autochtone et sur la Journée nationale des peuples autochtones, célébrée le 21 juin.
À toutes mes connaissances,
Au moment où le mois de juin est devenu l’occasion de souligner les formidables réalisations des personnes et des communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuits de l’île de la Tortue, l’Association ontarienne des sociétés d’aide à l’enfance (AOSAE) célèbre la mobilisation qui donne la priorité à la vérité et à la réconciliACTION. Nous avons en mémoire que les Nations autochtones et leurs communautés ont le droit inhérent de nous informer, en tant que province, sur le savoir et la manière d’être les plus appropriées qui contribuent à la sécurité et au bien-être des enfants, des jeunes et des familles autochtones. Ils sont les experts, les gardiens du savoir.
En cette période de l’année où le secteur du bien-être de l’enfance se réunit pour célébrer et honorer les riches traditions, cultures, langues et histoires des communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuits, nous devons nous assurer de centrer simultanément nos efforts sur une pratique décolonisée du bien-être de l’enfance. Nous devons veiller à ce que les jeunes autochtones — notre avenir commun — ainsi que leurs familles perçoivent, ressentent et entendent ce changement. Nous ne pouvons pas honorer la culture et la communauté autochtones sans nous assurer qu’elles constituent également le socle du travail que nous accomplissons avec les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Métis et des Inuits.
J’implore, dans la paix, l’autorité et la droiture, tous les Ontariens; et en particulier ceux qui travaillent dans le secteur du bien-être de l’enfance et dans les secteurs et systèmes connexes, de collaborer à la préparation d’un protocole provincial qui affirme des relations réciproques et respectueuses, en s’inspirant de la sagesse des enseignements des sept grands-pères Anishinaabe.
Le mois de juin est l’occasion d’en apprendre davantage sur les diverses communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuits de cette terre que nous appelons le Canada. Toutefois, nous devons veiller à ne pas limiter nos pratiques d’apprentissage, de recadrage et de réconciliation à une seule période de l’année. Il doit s’agir d’un travail cohérent, continu et inlassable. Il doit se poursuivre au-delà du 30 juin et du 30 septembre. Il ne doit jamais prendre fin.
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