L’Association ontarienne des sociétés d’aide à l’enfance (AOSAE) est profondément préoccupée par la récente couverture médiatique concernant les enfants et les jeunes qui ont été en contact avec le système de protection de l’enfance de l’Ontario. La mort d’un enfant est tragique. Nous reconnaissons respectueusement l’impact que ces décès ont eu sur leurs proches et leurs communautés, et nos pensées les accompagnent. Nous restons déterminés à travailler avec le gouvernement de l’Ontario, les partenaires provinciaux, ainsi que les organisations communautaires et les prestataires de services pour cerner et traiter les causes profondes et améliorer les systèmes de soutien aux enfants, aux jeunes et aux familles, afin d’éviter de nouvelles tragédies.
Global News a récemment obtenu des renseignements en vertu des lois sur la liberté d’information. En ce qui concerne la couverture de Global News, l’AOSAE et ses membres reconnaissent qu’il est essentiel d’en savoir plus sur les données pour mieux comprendre les circonstances. Nous serions heureux de pouvoir travailler en partenariat avec le gouvernement de l’Ontario pour analyser les données et trouver des solutions.
Les sociétés d’aide à l’enfance et les agences autochtones pour le bien-être des enfants et des familles (agences de protection de l’enfance) font partie du réseau de soins visant à promouvoir la santé et le bien-être des enfants, des jeunes et des familles dans toute la province. Elles travaillent sans relâche en partenariat avec des organisations et des prestataires de services locaux pour s’assurer que les enfants reçoivent un soutien adéquat, au bon moment, près de chez elles.
Les organismes communautaires et les fournisseurs de services qui offrent des soutiens et des programmes essentiels qui sont inclusifs, qui affirment l’identité et qui sont axés sur les déterminants sociaux de la santé sont de plus en plus rares, cloisonnés et dispersés dans toute la province. Trop d’enfants, de jeunes et de familles sont privés de soutiens et de services essentiels à leur santé et à leur bien-être. Dans certaines communautés, il n’y a pas d’organisations communautaires ou de prestataires de services qui fournissent les soins nécessaires. Dans d’autres, de longues listes d’attente ou des critères d’exclusion rendent impossible l’accès en temps voulu aux aides et aux services.
Les enfants, les jeunes et les familles autochtones, noirs et 2SLGBTQ+, y compris ceux qui présentent des besoins complexes (c’est-à-dire sociaux, émotionnels, développementaux, de santé mentale et de toxicomanie, etc.) ressentent de manière aiguë les lacunes et les obstacles systémiques à des soins de haute qualité, tenant compte des traumatismes, culturellement pertinents et réactifs dans les communautés de l’Ontario. Les personnes qui vivent dans les régions nordiques, rurales et éloignées de la province sont confrontées à des difficultés particulières en ce qui concerne l’accès aux soins nécessaires à leur santé et à leur bien-être.
Il incombe à tous les niveaux de gouvernement, aux ministères et aux partenaires provinciaux, ainsi qu’aux organisations communautaires et aux prestataires de services, d’œuvrer à la mise en place de systèmes de soins intégrés qui prennent véritablement en charge les enfants, les jeunes et les familles, afin de promouvoir leur santé et leur bien-être au moment où ils en ont le plus besoin. Ensemble, nous pouvons transformer nos systèmes de soins. On ne peut pas faire attendre les enfants, les jeunes et les familles.